28 janv. 2023

Les beaux dimanches de Résonances de Gartempe : "Emotion romantique" - 5 février à Montmorillon

 

RESONANCES DE GARTEMPE

Les beaux dimanches

« Emotion romantique »

Lisa Chaïb-Auriol (soprano), Ann Lepage (clarinette), Gaspard Thomas (piano)

Dimanche 5 février à 16h

Espace Gartempe – Montmorillon

Beethoven, Schumann, Schubert et Spohr au programme du concert du 5 février avec les magnifiques Lisa Chaïb-Auriol, Ann Lepage et Gaspard Thomas.


Le Romantisme allemand a mené à leur plus grand degré d’expression trois genres musicaux qui, aujourd’hui encore, restent une caractéristique majeure du 19ème siècle.

La musique pour piano, instrument auquel la plupart des grands compositeurs de ce siècle dédièrent des œuvres majeures, de Beethoven à Liszt, en passant par Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms ou Chopin.

Le Lied et son lien étroit entre la poésie et la musique. Chez Schubert, l’art du Lied va atteindre les sommets du perfectionnement et du raffinement. Chez Schumann, ce seront les thèmes des tourments et de l’amour, celui pour sa jeune épouse Clara et pour laquelle il composa quelques-unes de ses plus belles œuvres.

Enfin la musique de chambre se déploiera dans sa forme « historique » comme le quatuor à cordes mais aussi en explorant d’autres formations, comme celles avec la clarinette. Des compositeurs comme Weber, Schubert, Spohr, Brahms ou Schumann contribuèrent ainsi à donner à cet instrument une place éminente dans le répertoire romantique.

C’est à ce répertoire que sera consacré le concert exceptionnel que Résonances de Gartempe propose le 5 février prochain à Montmorillon.

 

Programme

 

v  Deutsche Lieder, Op.103 de Louis Spohr (1784-1859)

    Pour soprano, clarinette et piano

Adulé et célébré de son vivant, Spohr est l'un des maillons entre le style classique et le romantisme. Très fécond, doué et habile dans tous les domaines. Il cultiva une tendance aux expérimentations de combinaisons rares d'instruments comme avec ses lieder avec clarinette dans lesquels nous pouvons apprécier la richesse émotionnelle et l'infaillible qualité technique de cette musique pleine de charme et d’invention mélodique.

Les « Deutsche Lieder » pour soprano, clarinette et piano, présentent la même combinaison que « Le Pâtre sur le Rocher » de Schubert », dans la même atmosphère pastorale et lyrique.

 v  Sonate pour piano Appassionata de Ludwig van Beethoven (1770-1827) – 1er mouvement

La Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57, dite l’Appassionata, a été composée entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick, ami et admirateur du musicien. Elle fait partie, avec la Waldstein et Les Adieux, des trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

Beethoven la considérait comme sa sonate la plus impétueuse avant sa vingt-neuvième, l'Hammerklavier.

 v  Widmung de Robert Schumann (1810-1856)

Pour soprano et piano -Poème de Friedrich Rückert

 Composée en 1840, Widmung (« dédicace ») est d’une 'écriture musicale passionnée d’expression des sentiments les plus sincères. Elle est dédiée à Clara Wieck, le grand amour de Schumann qu’il épousera par la suite.

 v Troisième impromptu D899 pour piano de Franz Schubert (1797-1828)

Les « Impromptus » D899 furent composés en 1827 et nous livrent une sorte de quintessence de l’art de Schubert dans le domaine pianistique. Dans cette forme libre de toute contrainte, le musicien semble avoir trouvé le cadre idéal à l’expression de son génie naturel, celui qui fait tant merveille dans l’univers du Lied. D’où, peut-être, la magie singulière de ces Impromptus : à peine les a-t-on entendues qu’on a envie de les élire pour l’île déserte.

 v Gretchen am Spinnrade (Marguerite au rouet) Lied de Franz Schubert (1797-1828)

Pour soprano et piano

Composé en 1814 sur un poème tiré de la première partie du Faust de Goethe. Schubert en a suivi le texte ligne à ligne : Marguerite a été séduite par Faust mais celui-ci la délaisse, elle est seule, elle file la laine, aspire à son retour et ses baisers lui manquent : Ach, sein Kuss ! (« Ah ! son baiser »). Par sa musique, Schubert ajoute une dimension de douceur meurtrie au poème de Goethe. Désormais tout est dit : le passé innocent de Marguerite, son exaltation présente, son avenir désespéré.

 v Fantasiestücke, Op.73 de Robert Schumann (1810-1856)

Pour clarinette et piano

Les Fantasiestücke pour clarinette et piano, opus 73, ont été écrites en 1849 à Dresde.

On a peine à croire dans quel environnement ces pièces ont vu le jour : en 1849, Dresde est affectée par de graves troubles politiques, qui contraignent finalement Schumann et Clara à se réfugier à la campagne. Rien de tout cela ne transparaît dans la musique, le caractère idyllique de ces trois mouvements évoquant plutôt l'aspiration à l'harmonie et à la paix de la vie privée.

 v  Quatrième impromptu D899 pour piano de Franz Schubert (1797-1828)

 v Le Pâtre sur le rocher de Franz Schubert (1797-1828)

Pour soprano, clarinette et piano

Le pâtre sur le rocher est un célèbre lied-poème chanté par une voix, pour soprano, clarinette, et piano d'après deux poèmes romantiques de Wilhelm Müller et un poème de Karl August Varnhagen von Ense. Cette œuvre de 1828 est son avant dernière composition du dernier mois de sa vie, publiée à titre posthume un an après sa disparition prématurée à l’âge de 31 ans.

Le titre fait référence aux bergers des Préalpes de Haute-Autriche, dans son Autriche natale. Le lied comprend trois sections, inspirées des ioules de chants montagnards folkloriques autrichiens, qui mettent la soprano à rude épreuve.

INTERPRETES

 

Lisa CHAÏB-AURIOL, soprano

Ann LEPAGE, clarinette



Gaspard THOMAS, piano


  Dimanche 5 février – 16h - Espace Gartempe de Montmorillon

 Tarifs : 18€ - tarifs réduits 10€ - gratuit pour les moins de 12 ans.

 Réservations :

https://my.weezevent.com/le-patre-sur-le-rocher-de-schubert-et-pieces-romantiques-de-chopin-et-schubert

 

 

 

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