RESONANCES DE GARTEMPE
Les beaux dimanches
« Emotion romantique »
Lisa Chaïb-Auriol (soprano), Ann Lepage (clarinette), Gaspard Thomas (piano)
Dimanche 5 février à 16h
Espace Gartempe – Montmorillon
Beethoven, Schumann, Schubert et Spohr au programme du concert du 5 février avec les magnifiques Lisa Chaïb-Auriol, Ann Lepage et Gaspard Thomas.
La musique pour piano, instrument
auquel la plupart des grands compositeurs de ce siècle dédièrent des œuvres
majeures, de Beethoven à Liszt, en passant par Schubert, Schumann, Mendelssohn,
Brahms ou Chopin.
Le Lied et son lien
étroit entre la poésie et la musique. Chez Schubert, l’art du Lied va atteindre
les sommets du perfectionnement et du raffinement. Chez Schumann, ce seront les
thèmes des tourments et de l’amour, celui pour sa jeune épouse Clara et pour
laquelle il composa quelques-unes de ses plus belles œuvres.
Enfin la musique de chambre
se déploiera dans sa forme « historique » comme le quatuor à cordes mais
aussi en explorant d’autres formations, comme celles avec la clarinette. Des
compositeurs comme Weber, Schubert, Spohr, Brahms ou Schumann contribuèrent
ainsi à donner à cet instrument une place éminente dans le répertoire
romantique.
C’est à ce répertoire que sera consacré le concert exceptionnel que Résonances de Gartempe propose le 5 février prochain à Montmorillon.
Programme
v Deutsche Lieder, Op.103 de Louis Spohr
(1784-1859)
Pour soprano, clarinette et piano
Adulé et célébré de son vivant, Spohr
est l'un des maillons entre le style classique et le romantisme. Très fécond,
doué et habile dans tous les domaines. Il cultiva une tendance aux
expérimentations de combinaisons rares d'instruments comme avec ses lieder avec
clarinette dans lesquels nous pouvons apprécier la richesse émotionnelle et
l'infaillible qualité technique de cette musique pleine de charme et
d’invention mélodique.
Les « Deutsche Lieder » pour soprano,
clarinette et piano, présentent la même combinaison que « Le Pâtre sur le
Rocher » de Schubert », dans la même atmosphère pastorale et lyrique.
La Sonate pour
piano n° 23 en fa mineur, op. 57, dite l’Appassionata, a été composée
entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick, ami et
admirateur du musicien. Elle fait partie, avec la Waldstein et Les Adieux,
des trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».
Beethoven la
considérait comme sa sonate la plus impétueuse avant sa vingt-neuvième, l'Hammerklavier.
Pour soprano
et piano -Poème de Friedrich Rückert
Les « Impromptus » D899 furent composés en 1827 et nous livrent
une sorte de quintessence de l’art de Schubert dans le domaine pianistique.
Dans cette forme libre de toute contrainte, le musicien semble avoir trouvé le
cadre idéal à l’expression de son génie naturel, celui qui fait tant merveille
dans l’univers du Lied. D’où, peut-être, la magie singulière de ces Impromptus
: à peine les a-t-on entendues qu’on a envie de les élire pour l’île déserte.
Pour soprano et piano
Composé en 1814 sur un poème tiré de la première partie du Faust de Goethe.
Schubert en a suivi le texte ligne à ligne : Marguerite a été séduite par Faust
mais celui-ci la délaisse, elle est seule, elle file la laine, aspire à son
retour et ses baisers lui manquent : Ach, sein Kuss ! (« Ah ! son baiser
»). Par sa musique, Schubert ajoute une dimension de douceur meurtrie au poème
de Goethe. Désormais tout est dit : le passé innocent de Marguerite, son
exaltation présente, son avenir désespéré.
Pour clarinette
et piano
Les
Fantasiestücke pour clarinette et piano, opus 73, ont été écrites en 1849 à
Dresde.
On a peine à
croire dans quel environnement ces pièces ont vu le jour : en 1849, Dresde est
affectée par de graves troubles politiques, qui contraignent finalement
Schumann et Clara à se réfugier à la campagne. Rien de tout cela ne transparaît
dans la musique, le caractère idyllique de ces trois mouvements évoquant plutôt
l'aspiration à l'harmonie et à la paix de la vie privée.
Pour soprano,
clarinette et piano
Le pâtre sur
le rocher est un célèbre lied-poème chanté par une voix, pour soprano,
clarinette, et piano d'après deux poèmes romantiques de Wilhelm Müller et un
poème de Karl August Varnhagen von Ense. Cette œuvre de 1828 est son avant
dernière composition du dernier mois de sa vie, publiée à titre posthume un an
après sa disparition prématurée à l’âge de 31 ans.
Le titre fait
référence aux bergers des Préalpes de Haute-Autriche, dans son Autriche natale.
Le lied comprend trois sections, inspirées des ioules de chants montagnards
folkloriques autrichiens, qui mettent la soprano à rude épreuve.
INTERPRETES
Lisa CHAÏB-AURIOL, soprano
Ann LEPAGE, clarinette
Gaspard THOMAS, piano
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