20 oct. 2023

LA TRAVIATA LE 4 NOVEMBRE A VERRIERES (86) …PARCE QUE ?

 

La Traviata le 4 novembre à Verrières (86)…

parce que ?

 


Parce que vous aimez l’opéra ?
Parce que vous croyez ne pas aimer l’opéra ?
Parce que vous pensez que l’opéra, c’est seulement pour les grandes villes, les tenues de soirée, les soi-disant connaisseurs ?
Parce que vous voulez être ému.e par le drame de Violetta (dans Traviata)) ou de Marguerite Gauthier (dans la dame aux camélias) ?
Parce que vous êtes curieux ou curieuse de découvrir une version très originale de ce chef d’œuvre ?
Parce que vous voudriez comprendre pourquoi La Traviata est l’un des deux ou trois opéras les plus joués au monde ?
Parce que ce spectacle réunit des chanteurs solistes, des choristes, des comédiens, un orchestre, des décors, des lumières et que cela constitue un univers artistique singulier et propre à l’art lyrique ?
Parce que cette production de Figaro si Figaro là a été jouée avec succès trois fois cet été (festival Au fil des notes) et que vous n’aviez pas pu y assister ?
Parce que vous y aviez assisté et que vous avez envie de revoir ce spectacle ?
Parce que vous voulez découvrir Figaro si, Figaro là, cette troupe singulière qui arrange et monte des ouvrages lyriques avec de grands professionnels de telle sorte que ses spectacles puissent être donnés dans les lieux les plus divers et, tout particulièrement, en milieu rural ?
…ou, tout simplement, parce que vous nous aimez bien ? 😀

 

Le 25ème anniversaire de Figaro si Figaro là…

Pour célébrer son quart de siècle, la troupe a donc monté un spectacle exceptionnel. C’est ici une version très originale du célèbre opéra qui est présentée. Transcrite dans une forme condensée, l’intrigue se déploie ainsi dans toute sa rigueur dramatique soutenue par des extraits du roman d’Alexandre Dumas fils, La dame aux camélias.

Cette production a été programmée cet été, lors du festival « Au fil des notes », à Saint-Martin l’Ars, Adriers et Montmorillon. Chacune de ces soirées rencontra un très vif succès et nous sommes très heureux de le proposer prochainement à Verrières.

 


Verdi, inspiré par Dumas, a composé l’un des plus beaux rôles de soprano permettant à Violetta d’emmener le spectateur dans tous les états : de la séduction à l’amour en passant par le doute et surtout le courage du sacrifice. La musique de Verdi, d’une rigueur théâtrale absolue, permet de saisir les sentiments les plus intimes de l’héroïne et de les mettre en perspective avec la cruauté de la société dont Violetta ne pourra se délivrer que par la mort.

Une courtisane éprouve une amour sans fard pour Alfredo. Mais les mentalités de l’époque que rappelle et symbolise Germont, le père d’Alfredo, lui interdiront de reconstruire sa vie auprès de ce dernier. Face à la maladie et aux conventions sociales, Violetta ne peut lutter et referme, avec douleur, son doux rêve d’amour « mystérieux, sublime, croix et délices pour le cœur ».
[Durée : 2h avec un entracte]

 


Violetta ; Aurélie Ligerot

Alfredo : Jérémy Duffau

Germont : Sacha Michon

 

Flora : Magali Aguirre-Zubiri
Annina : Mélinée Lesschaeve
Duphol/Granvil : Thomas Flahauw
Gastone : Théo Jugie
Comédienne : Juliette Martin 
Comédien : Jérémie Bertrand

 



Chœurs de Figaro si Figaro là - Cheffe de chœur : Elsie Griffiths
Ensemble Instrumental de Figaro si Figaro Là
Mise en scène : Thomas Malet
Direction musicale et arrangements : Eric Sprogis

 



Merci à la Mairie de Verrières et à tous nos financeurs et soutiens...

 RESERVATIONS :

https://www.resonancesdegartempe.fr/pages/billetterie

communication@figarosifigarola.com
05 49 83 24 02

19 juil. 2023

Des camélias pour le 25ème anniversaire de FIGARO SI FIGARO LA !

 

Des camélias pour le 25ème anniversaire 

de FIGARO SI FIGARO LA !

Eric Sprogis, directeur musical

 

Convenances et préjugés v/s amour et don de soi… 

Je veux des sujets nouveaux, nobles, grands, variés, audacieux. Audacieux jusqu’à l’outrance, nouveaux dans la forme et se prêtant bien à la composition … je compte bien faire présenter à Venise La Dame aux camélias, elle s’intitulera peut-être La Traviata.

[Giuseppe Verdi]

C’est un Verdi totalement conquis qui vient d’assister en 1852 à une représentation de la pièce d’A. Dumas fils, La dame aux camélias, que le dramaturge français avait tiré de son propre roman éponyme.

C’est ainsi qu’en 1853 à Venise fut créée La Traviata, tel un point de jonction entre des histoires croisées, à plusieurs voix, entre la réalité et la fiction, à partir d’un thème : celui de la « courtisane » au sein de la bourgeoisie moyenne du 19ème siècle qui se constituait progressivement sur les ruines de l’aristocratie nobiliaire. Les émotions que ce mythe véhicula ne s’arrêtèrent d’ailleurs pas à cette création lyrique puisque par la suite, au fur et à mesure que La Traviata devenait un ouvrage cultissime, le ballet puis le cinéma s’en emparèrent.

D’Alphonsine à Violetta, entre fiction et réalité

Tout commença par une personnalité bien réelle : Alphonsine Duplessis.  

Née en 1824 à Nonant-le-Pin, un village de l’Orne, dans une famille extrêmement pauvre, elle doit travailler dès son plus jeune âge. À 15 ans, elle trouve une place de blanchisseuse à Paris. Un riche commerçant fait d’elle sa maîtresse et l’installe dans un appartement, ce qui ouvre sa fulgurante carrière de « femme entretenue ». Car très vite elle devient une courtisane en vue. Elle apprend à lire, écrire, jouer du piano. Elle prend le nom de Marie Duplessis et tient un salon, fréquenté par des hommes politiques et des écrivains comme Balzac et Théophile Gautier, qui louent sa culture et son esprit. 

Alexandre Dumas fils s’éprend d’elle en septembre 1844. Fils du grand écrivain, il mène une vie dissolue pour oublier l’amertume de sa « bâtardise » – il n’est reconnu par son père qu’à l’âge de 7 ans. Sa relation amoureuse passionnée avec Marie Duplessis l’apaise. Il écrira d’elle : « Elle était grande, très mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage. Elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde, on eut dit une figurine de Saxe. »

Leur relation dure jusqu’en août 1845. La jeune femme épouse en janvier 1846 à Londres le comte Edouard de Perrégaux qui lui donne son nom et son titre. Mais elle rentre seule en France pour reprendre sa vie parisienne malgré la phtisie (le nom donné à cette époque à la tuberculose). Elle meurt de cette maladie le 3 février 1847 à 23 ans dans son appartement de la Madeleine, seule et ruinée, si bien qu’elle est enterrée dans une fosse commune.

Le modèle de Marguerite Gauthier, l’héroïne de La dame aux camélias, était né pour Alexandre Dumas fils qui y mêla également des emprunts à Manon Lescaut de l’abbé Prévost.

Chez Verdi, Marguerite devint Violetta tout en poursuivant le télescopage entre réalité et fiction si l’on se réfère à la vie du compositeur avec sa compagne Giuseppina Strepponi, tous deux en butte à l'hostilité de la bourgeoisie cléricale de Busseto et à l'opposition d'Antonio Barezzi, beau-père du compositeur, comme à sa difficulté de se défaire de l'emprise de son père Carlo Verdi, souvent évoquée par ses biographes.

Marie Duplessis, inspiratrice de La Dame aux camélias et de La Traviata 

Être l’héroïne d’un roman, c’est déjà rare. Mais que dire de celle qui devint la figure centrale d’un livre, d’une pièce de théâtre, d’un opéra, d’un ballet et de plusieurs films ? C’est le destin posthume d’Alphonsine Plessis après une brève existence, achevée à l’âge de 23 ans.

Le comte de Perrégaux fit exhumer la dépouille de Marie Duplessis pour lui offrir des funérailles décentes. La vente de ses biens aurait attiré plusieurs centaines de personnes, dont Alexandre Dumas fils. Dix mois après sa mort, il écrit La Dame aux camélias en trois semaines. 

Une courtisane, Marguerite Gautier (Violetta), atteinte de phtisie, s’éprend d’Armand Duval (Alfredo), un jeune bourgeois…qui a les mêmes initiales que l’auteur ! Il la convainc d’abandonner sa vie scandaleuse pour lui. Le père d’Armand (Germont) obtient qu’elle rompe, pour protéger la réputation du jeune homme et de sa famille. Blessé par ce qu’il pense être une trahison, Armand-Alfredo n’apprend que tardivement la vérité. Il se précipite chez Marguerite-Violetta, qui n’a jamais cessé de l’aimer et meurt dans ses bras.

De la dame aux camélias à La Traviata, une réhabilitation émouvante des « courtisanes » du 19ème siècle 

Cette figure de courtisane au grand cœur qui se sacrifie par amour séduit et le roman emporte un beau succès, au point qu’il vaut à son auteur de connaître la célébrité à 24 ans et qu’il l’adapte lui-même au théâtre en 1852.


Pour Verdi, ce sera La Traviata (« la dévoyée ») sur un livret de Francesco Maria Piave dans lequel Marguerite Gautier s’appelle Violetta Valéry et Armand Duval est rebaptisé Alfredo Germont.
Le 6 mars 1853, c’est la création de La Traviata à la Fenice de Venise.


Sospiro e luce tu mia sarai (Tu seras le souffle et la lumière de ma vie )
[La Traviata, acte 3]

La Dame aux Camélias et La Traviata ont cette faculté magique de faire se rencontrer un rôle fascinant avec les interprètes qui lui donnent vie sur scène. A travers Marguerite et Violetta, des femmes hors normes prennent chair, des femmes, dont la vie, à l’image des héroïnes de Dumas fils et Verdi, se réalise dans le don de soi.

Splendeurs et misères d’une courtisane
Dumas fils livre une peinture crue et socialement engagée du demi-monde où l’argent domine. Marguerite Gauthier annonce ces personnalités féminines qui traverseront le Second Empire et la Belle Époque portant avec fierté et provocation leur statut de « demi-mondaines » aux pieds desquelles les hommes les plus puissants sont prêts à renoncer pour un moment à leur pouvoir machiste. Verdi assume également cette critique sociale de son temps, exigeant une mise en scène contemporaine, fait rare à l’opéra à l’époque.  

Marguerite-Violetta est un être à qui la maladie intime une urgence de vivre et d’accomplir sa destinée. Au 1er acte, suite à un malaise, Violetta ne se rappelle-t-elle pas à sa propre réalité, celle d’une cocotte, celle d’une condamnée : Gioire, di voluttà nei vortici perire (jouir, périr dans les tourbillons de volupté…) ?
Chez Verdi, le caractère de l’héroïne sera encore plus approfondi que chez Dumas. Le compositeur donnera une dimension plus forte aux sentiments des protagonistes. Verdi, par la musique, consent par exemple aux héros masculins une dimension plus tendre en offrant à Alfredo, précédé par son père, de revenir in extremis accompagner Violetta dans la mort. Le fils fait triompher un amour romantique, le père l’embrasse comme sa fille. Mais est-il vraiment sincère et se repent-il du bonheur qu’il a empêché ? L’opéra, dans sa scène ultime, laisse le spectateur…ou le metteur en scène, répondre à cette question.
Verdi parvient à discerner en Violetta à la fois la faiblesse tragique d’une femme télescopée par un amour socialement impossible et son universalité, sa modernité et sa transcendance. En cela, La Traviata est une œuvre sans doute plus complexe et émouvante que le roman de Dumas. 
C’est aujourd’hui avec Carmen – une autre héroïne sulfureuse – l’opéra le plus joué au monde…

La Traviata (Verdi-Dumas) dans le cadre du Festival Au fil des notes

Mercredi 2 août 2023 – 20h45 à Saint-Martin l’Ars (86)

Vendredi 4 août 2023 – 20h45 à Adriers (86)

Samedi 5 août 2023 – 20h45 à Montmorillon (86)

 

Avec Aurélie Ligerot (Violetta), Louis Zaitoun (Alfredo), Sacha Michon (Germont)

Solistes, comédiens, chœurs et ensemble instrumental de Figaro si Figaro là

Mise en scène : Thomas Malet

Direction musicale : Eric Sprogis

 

Renseignements et réservations :     

www.resonancesdegartempe.fr / 05 49 83 24 02

 

 



13 juil. 2023

Sacha MICHON jouera le rôle de Germont dans La Traviata du Festival Au fil des notes du 2 au 5 août

 25ème anniversaire de Figaro si Figaro là

Festival Au Fil des notes - été 2023

Dans à peine trois semaines, notre festival d'été débutera. Pour son 25ème anniversaire, la Compagnie Figaro si Figaro là a choisi l'un des opéras les plus joués au monde, La Traviata de G. Verdi.
Figaro si Figaro là, au sein de Résonances de Gartempe, est une "scène rurale itinérante en Vienne et Gartempe". Conformément à cette mission essentielle, l'opéra sera présenté dans une version adaptée aux différents lieux où nous jouerons, en salle, en plein air et sous tente.
Son originalité sera aussi dans l'articulation entre l'oeuvre du génial compositeur et l'oeuvre littéraire et théâtrale qui l'a inspiré : La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils qui sera présente en contrepoint joué et parlé grâce à deux comédiens.
Pour découvrir cette production, rendez-vous :
  • - Le 2 août à 20h45 à La Grange du paradis de Saint-Martin l'Ars - précédée d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise).
  • - Le 4 août à 20h45 à Adriers (Les jardins de Marata) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise)
  • - Le 5 août à 20h45 à Montmorillon (Grande terrasse de la Maison Dieu) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 17h (Octogone)
Après vous avoir présentés Aurélie Ligerot qui sera notre Violetta puis Louis ZAITOUN, qui interprètera le rôle d'Alfredo. Alfredo, faisons connaissance aujourd'hui avec Sacha MICHON, le subtil et musical baryton que nous connaissons bien dans notre troupe. Il sera Germont, le père d'Alfredo, celui qui sera la cause du malheur de Violetta. Germont représente, pour Dumas comme pour Verdi, l'intransigeance de celui qui est capable de contrecarrer jusqu'au chantage, l'amour de son fils et le bonheur de celle qu'il aime afin de sauvegarder ce qu'il croit être son statut social. Figure emblématique de la bourgeoisie, le père d'Alfredo obéi au code moral prévalant alors et provoque le sacrifice de Violetta au nom de l'image qu'il souhaite pour les siens. D'abord cynique et insidieux envers Violetta lors de leur rencontre, il perçoit rapidement, malgré ses préjugés, sa grandeur d'âme lorsque celle-ci renonce à Alfredo, prévenant que cela lui coûtera la vie, la qualifiant alors « d'ange consolateur » de sa famille. Personnage ambigü, il encourage le sacrifice de Violetta avant de s'en repentir en apparence, l'appelant "sa fille", lorsqu'il est trop tard et qu'elle est condamnée par la maladie.

                                                  

                                                                                                                                                                   Sacha Michon a fait partie de l’Envol, troupe de l’Opéra de Lausanne. Parmi ses rôles favoris: Germont (La Traviata), Marcello (La Bohème), Malatesta (Don Pasquale), Moralès (Carmen), Valentin (Faust). On l’entend en Suisse, en France (Lille, Rouen, Versailles), en Allemagne et au Japon. Il chante aussi des créations (M. et A. Décosterd, Pendulum choir ; S. Beesley, Michel Servet). Il est le baryton dans Un Juif pour l’exemple, film de Jacob Berger. Engagements récents ou à venir: Tarquinius (Britten, The Rape of Lucretia), Onéguine (Fragments pour Onéguine, d’après Pouchkine/Tchaïkovski), Tom (Aboulker, Jérémie Fisher), Carcaval (Louis Crélier/Enki Bilal, La Citadelle de Verre), Filiberto (Rossini, Il Signor Bruschino, à Macao), Luna (Il Trovatore). Il enseigne la phonétique pour chanteurs et le chant pour les pianistes chefs de chant à la HEM de Genève. Pour Figaro si Figaro là, il a déjà joué Germont de Traviata, le Comte des Noces de Figaro, Sharpless de Madame Butterfly, Scarpia de Tosca et fut soliste de plusieurs concerts lyriques.

Renseignements et réservations :      
www.resonancesdegartempe.fr / 05 49 83 24 02

9 juil. 2023

Louis ZAITOUN sera Alfredo dans La Traviata du Festival Au fil des notes du 2 au 5 août

 25ème anniversaire de Figaro si Figaro là

Festival Au Fil des notes - été 2023

Dans moins d'un mois, notre festival d'été débutera. Pour son 25ème anniversaire, la Compagnie Figaro si Figaro là a choisi l'un des opéras les plus joués au monde, La Traviata de G. Verdi.
Figaro si Figaro là, au sein de Résonances de Gartempe, est une "scène rurale itinérante en Vienne et Gartempe". Conformément à cette mission essentielle, l'opéra sera présenté dans une version adaptée aux différents lieux où nous jouerons, en salle, en plein air et sous tente.
Son originalité sera aussi dans l'articulation entre l'oeuvre du génial compositeur et l'oeuvre littéraire et théâtrale qui l'a inspiré : La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils qui sera présente en contrepoint joué et parlé grâce à deux comédiens.
Pour découvrir cette production, rendez-vous :
  • - Le 2 août à 20h45 à La Grange du paradis de Saint-Martin l'Ars - précédée d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise).
  • - Le 4 août à 20h45 à Adriers (Les jardins de Marata) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise)
  • - Le 5 août à 20h45 à Montmorillon (Grande terrasse de la Maison Dieu) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 17h (Octogone)
Après Aurélie Ligerot qui sera notre Violetta, faisons connaissance aujourd'hui avec notre brillant ténor, Louis ZAITOUN, qui interprètera le rôle d'Alfredo. Alfredo, le seul homme qui aura vraiment aimé Violetta pour ce qu'elle est. Malgré le poids que son père, pétris de préjugés et d’arrogance, fera peser sur lui, malgré ses propres maladresses, il comprit la véritable générosité de Violetta. Ce rôle nécessite une large gamme expressive et vocale, à l'instar de Violetta, du lyrisme le plus soutenu lorsqu'il déclare son amour jusqu'à la vaillance virtuose et tempétueuse lorsqu’il affronte les vents contraires que l’on dresse entre les deux amants.

                                                  

                                                                                                                                                                    Passionné d’art lyrique, Louis Zaitoun obtient une Licence en musicologie à la Sorbonne. Il étudie en parallèle le chant auprès de professeurs tel que Gary Magby, Pierre Catala, Leontina Vaduva, et notamment Christine Schweitzer à Paris et Piero Visconti à Rome, ainsi que de nombreuses Masterclasses. Il intègre en 2010 le Chœur de l’Armée Française puis est reçu l’année suivante à l’HEMU de Lausanne où il obtient Bachelor puis Master avec les félicitations du jury. Il remporte le 2ème prix du Concours d’opéra de Béziers et un prix d’interprétation au Concours International Accademia Belcanto de Graz. Il était membre de l’opéra studio de Lyon et a intégré récemment le chœur de l’opéra de Genève. Sa voix de ténor lyrique et ses acquis dramaturgiques lui permettent d’aborder un vaste répertoire allant de l’oratorio intimiste à l’opéra dont l’orchestration est imposante, tout en passant par l’opérette légère. Il chante les rôles principaux aussi bien dans des opérettes comme La Vie Parisienne d’Offenbach et Chilperic d’Hervé, que dans des œuvres du belcanto comme Rita de Donizetti, Rigoletto de Verdi, ou des œuvres plus dramatiques tel que Tosca, La bohème, Carmen ou Pagliacci. Il s’est produit à l’opéra de Lausanne dans les rôles du fils dans Les mamelles de Tirésias et du Brésilien dans La vie parisienne en 2016 ; ainsi qu’à l’opéra de Lyon dans le rôle de Malcolm dans Macbeth de Verdi en 2018. Il a incarné de nombreux rôles lors de la saison 2022/2023 au Grand Théâtre de Genève. Pour Figaro si Figaro là, il a déjà joué Alfredo de Traviata, Pinkerton de Madame Butterfly, Mario de Tosca, Rodolfo de La Bohème.

Renseignements et réservations :      
www.resonancesdegartempe.fr / 05 49 83 24 02

6 juil. 2023

Aurélie LIGEROT sera Violetta dans La Traviata les 2, 4 et 5 août prochain dans la Vienne

 25ème anniversaire de Figaro si Figaro là
Festival Au Fil des notes - été 2023

Dans moins d'un mois, notre festival d'été débutera. Pour son 25ème anniversaire, la Compagnie Figaro si Figaro là a choisi l'un des opéras les plus joués au monde, La Traviata de G. Verdi.
Figaro si Figaro là, au sein de Résonances de Gartempe, est une "scène rurale itinérante en Vienne et Gartempe". Conformément à cette mission essentielle, l'opéra sera présenté dans une version adaptée aux différents lieux où nous jouerons, en salle, en plein air et sous tente.
Son originalité sera aussi dans l'articulation entre l'oeuvre du génial compositeur et l'oeuvre littéraire et théâtrale qui l'a inspiré : La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils qui sera présente en contrepoint joué et parlé grâce à deux comédiens.
Pour découvrir cette production, rendez-vous :
  • - Le 2 août à 20h45 à La Grange du paradis de Saint-Martin l'Ars - précédée d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise).
  • - Le 4 août à 20h45 à Adriers (Les jardins de Marata) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 18h (dans l'Eglise)
  • - Le 5 août à 20h45 à Montmorillon (Grande terrasse de la Maison Dieu) - précédé d'un "Concert Anacrouse" à 17h (Octogone)
Faisons connaissance aujourd'hui avec notre magnifique soprano, Aurélie Ligerot, qui interprètera le rôle de Violetta. Violetta, la "dévoyée" (traduction de "traviata"), héroïne balzacienne qui, saisie par un amour incommensurable et devant affronter à la fois la maladie et les préjugés de la société, restera à jamais comme un exemple sublime des passions humaines.

Il n'y a pas de rôle plus parfait dans tout le répertoire de soprano que celui de Violetta. Ce n'est donc pas un hasard si c'est aussi le rôle auquel on a jugé, historiquement, la plupart des sopranos. (Renée Fleming)                                                      



                                                                                                                                                                        Saluée par la critique pour sa Rozenn dans Le roi d’Ys à l’Opéra de Saint Étienne, Aurélie Ligerot se produit dans de grandes maisons françaises comme le Théâtre du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra d’Avignon, de Marseille ou de Toulon. Elle chante ainsi les grands rôle de soprano, dont Pamina dans Die Zauberflöte, Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart, Michaela dans Carmen. A l’étranger, elle chante L’elisir d’amore de Donizetti au Sarzana Opera Festival (Italie) et Violetta dans La Traviata de Verdi au Hamburger Kammeroper (Allemagne), et récemment Leïla dans Les pêcheurs de perles de Bizet à l’Opera Romana Craiova (Roumanie). Son répertoire de musique sacrée comprend entre autres les cantates 140 et 150 de Bach, la Missa votiva de Zelenka, la Symphonie 2 « Lobgesang » de Mendelssohn, la Petite Messe Solennelle de Rossini, Carmina Burana de C. Orff, et le Gloria de Poulenc. Elle se produit régulièrement en récital avec Antoine Chenuet, ténor, lors de programmes thématiques comme La Nuit Romantique, ou encore avec le pianiste François Henry dans un travail autour de l’oeuvre de Théophile Gautier. Pour Figaro si Figaro là, elle a déjà joué Violetta de Traviata, la Comtesse des Noces de Figaro et fut la soliste de plusieurs concerts lyriques. Elle est également, depuis cette année, conseillère artistique de l’Académie Musicale de Bayon sur Gironde

Renseignements et réservations :      
www.resonancesdegartempe.fr / 05 49 83 24 02
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

6 juin 2023

La Traviata - Festival Au fil des notes - du 2 au 5 août 2023

 

LA TRAVIATA

Opéra de G. Verdi

d'après La dame aux camélias de A. Dumas fils

Version de chambre

(création originale)

Festival Au fil des notes - 2023

2 août – Saint-Martin l’Ars

20h45 : La grange du paradis (à 18h : concert "anacrouse"à l'église, entrée libre)

4 août – Adriers

20h45 : Les Jardins de Marta -(à 18h : concert "anacrouse"à l'église, entrée libre)

5 août – Montmorillon

20h45 : Site de la Maison-Dieu -(à 17h : concert "anacrouse"à l'Octogone, entrée libre)

Figaro Si Figaro Là, après plus de vingt ans d’aventure lyrique et le succès de ses concerts d’opéra, propose un spectacle exceptionnel. C’est ici une version très originale du célèbre opéra qui est présentée. Transcrit dans une forme condensée pour un ensemble instrumental de 12 musiciens, l’intrigue se déploie ainsi dans toute sa rigueur dramatique soutenue par des extraits du roman d’Alexandre Dumas.

J’adore l’art. Quand je suis seul avec mes notes, mon cœur s’emballe et des larmes s’échappent de mes yeux. Je suis submergé par l’émotion et la joie qui m’envahit

(G. Verdi)

Renseignements et réservations en ligne

 https://www.resonancesdegartempe.fr/festival/festival-au-fil-des-notes


La Traviata

 Musique Giuseppe Verdi – Livret Francesco Maria Piave

Textes additionnels de « La Dame aux Camélias » d’Alexandre Dumas fils

 « Adieu, beaux rêves souriants du passé, les roses de mon visage sont déjà fanées ».

 Inspirée par la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils, La Traviata, créée en 1853, est l’une des œuvres les plus populaires de Verdi dont le succès continue aujourd’hui de régner sur l’art lyrique. Une musique simple et efficace, admirablement construite. C’est l’opéra de la rédemption par l’amour où la pureté du chant de Violetta fait de cette dernière une héroïne de roman et un personnage théâtral au plus fort sens du terme qui porte toute la douleur du monde.

Violetta           Aurélie Ligerot

Alfredo         Louis Zaitoun

Germont         Sacha Michon

Flora                Magali Aguirre-Zubiri

Annina                        Elsie Griffiths

Duphol / Granvil         Thomas Flahauw

Gastone                      Théo Jugie

Soprano                      Mélinée Lesschaeve

Comédienne               Juliette Martin

Comédien                  Jérémie Bertrand


Technique : Alexandre Griffiths et Delphine Naudon

 Chœurs de l’Académie lyrique de Figaro si Figaro là

Chefs de chœur : Elsie Griffiths, Thomas Flahauw, Frédéric Théry

Ensemble Instrumental de Figaro si Figaro Là

Chef de chant et mise en scène : Thomas Mallet

Direction musicale et arrangements : Eric Sprogis

Une courtisane éprouve une amour sans fard pour Alfredo. Mais les mentalités de l’époque que rappelle Germont, le père d’Alfredo, lui interdiront de reconstruire sa vie auprès de ce dernier. Face à la maladie et aux conventions sociales, Violetta ne peut lutter et referme, avec douleur, son doux rêve d’amour « mystérieux, sublime, croix et délices pour le coeur ».

Verdi, inspiré par Alexandre Dumas fils, a composé l’un des plus beaux rôles de soprano permettant à Violetta d’emmener le spectateur dans tous les états : de la séduction à l’amour en passant par le doute et surtout le courage du sacrifice. La musique de Verdi, d’une rigueur théâtrale absolue, permet de saisir les sentiments les plus intimes de l’héroïne et de les mettre en perspective avec la cruauté du monde dont Violetta ne pourra se délivrer que par la mort.

Durée : 1h45 sans entracte

 Note d’intention

Figaro si Figaro là propose une version de Traviata susceptible d’être représentée dans des lieux très divers au-delà des salles spécialement dédiées à l’art lyrique. Selon les communes, cela se fera sous tente « Stretch » ou dans les salles dont disposent les communes d’accueil.

C’est l’un des grands objectifs de Figaro si Figaro là que de permettre au milieu rural et/ou aux collectivités de tailles modestes d’offrir à leurs publics des ouvrages lyriques de caractère professionnel sous des formes adaptées aux moyens matériels de leur territoire.

Distribution

 Aurélie LIGEROT, Soprano

Saluée par la critique pour sa Rozenn dans Le roi d’Ys à l’Opéra de Saint Étienne, Aurélie Ligerot se distingue par « Un phrasé souple, un timbre lumineux, des aigus limpides, un sens dramatique et une gestuelle parfaits » (Concertclassic.com, Mars 2016).

Elle se produit dans de grandes maisons françaises comme le Théâtre du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra d’Avignon, de Marseille ou de Toulon où elle chante la dame d’honneur dans Macbeth et la grande prêtresse dans Aïda de Verdi, Anna Kennedy dans Maria Stuarda de Donizetti, Andreloun dans Mireille de Gounod, Bianca dans La Rondine, Jano dans Jenufa de Janaček. Parallèlement à ses études au Conservatoire de Bordeaux, la compagnie lyrique Opéra Bastide lui offre ses premiers grands rôles, dont Pamina dans Die Zauberflöte, Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart, Michaela dans Carmen. A l’étranger, elle chante L’elisir d’amore de Donizetti au Sarzana Opera Festival (Italie) et Violetta dans La Traviata de Verdi au Hamburger Kammeroper (Allemagne), et récemment Leïla dans Les pêcheurs de perles de Bizet à l’Opera Romana Craiova (Roumanie). Son répertoire de musique sacrée comprend entre autres les cantates 140 et 150 de Bach, la Missa votiva de Zelenka, la Symphonie 2 « Lobgesang » de Mendelssohn, la Petite Messe Solennelle de Rossini, Carmina Burana de C. Orff, et le Gloria de Poulenc. Elle se produit régulièrement en récital avec Antoine Chenuet, ténor, lors de programmes thématiques comme La Nuit Romantique, ou encore avec le pianiste François Henry dans un travail autour de l’oeuvre de Théophile Gautier : Théophile Gautier, muse des compositeurs.

Pour Figaro si Figaro là, elle a déjà joué Violetta de Traviata, la Comtesse des Noces de Figaro et fut la soliste de plusieurs concerts lyriques.

 


Louis ZAITOUN, Ténor

Passionné d’art lyrique, Louis Zaitoun obtient une Licence en musicologie à la Sorbonne. Il étudie le chant auprès de professeurs tel que Gary Magby, Pierre Catala, Leontina Vaduva, et notamment Christine Schweitzer à Paris et Piero Visconti à Rome, ainsi que de nombreuses Masterclasses.

Il intègre en 2010 le Chœur de l’Armée Française puis est reçu l’année suivante à l’HEMU de Lausanne où il obtient Bachelor puis Master avec les félicitations du jury. Il remporte le 2ème prix du Concours d’opéra de Béziers et un prix d’interprétation au Concours International Accademia Belcanto de Graz. Il était membre de l’opéra studio de Lyon et a intégré récemment le chœur de l’opéra de Genève.

Sa voix de ténor lyrique et ses acquis dramaturgiques lui permettent d’aborder un vaste répertoire allant de l’oratorio intimiste à l’opéra dont l’orchestration est imposante, tout en passant par l’opérette légère. Il chante les rôles principaux aussi bien dans des opérettes comme La Vie Parisienne d’Offenbach et Chilperic d’Hervé, que dans des œuvres du belcanto comme Rita de Donizetti, Rigoletto de Verdi, ou des œuvres plus dramatiques tel que Tosca, La bohème ou Pagliacci. Récemment, il était Don José dans Carmen de Bizet  au Victoria Hall de Genève et à l’auditorium Stravinsky de Montreux ; Vincent dans Mireille de Gounod à Genève.

Il s’est produit à l’opéra de Lausanne dans les rôles du fils dans Les mamelles de Tirésias et du Brésilien dans La vie parisienne en 2016 ; ainsi qu’à l’opéra de Lyon dans le rôle de Malcolm dans Macbeth de Verdi. Il fut Alfredo dans la Traviata de Verdi au Victoria Hall de Genève, ainsi que Manrico dans Le Trouvère de Verdi au BFM de Genève.

Pour Figaro si Figaro là, il a déjà joué Alfredo de Traviata, Pinkerton de Madame Butterfly, Mario de Tosca, Rodolfo de La Bohème.

 


Sacha MICHON, Baryton

Sacha Michon a fait partie de l’Envol, troupe de l’Opéra de Lausanne. Parmi ses rôles favoris: Germont (La Traviata), Marcello (La Bohème), Malatesta (Don Pasquale), Moralès (Carmen), Valentin (Faust).

On l’entend en Suisse, en France (Lille, Rouen, Versailles), en Allemagne et au Japon. Il chante aussi des créations (M. et A. Décosterd, Pendulum choir ; S. Beesley, Michel Servet). Il est le baryton dans Un Juif pour l’exemple, film de Jacob Berger. Engagements récents ou à venir: Tarquinius (Britten, The Rape of Lucretia), Onéguine (Fragments pour Onéguine, d’après Pouchkine/Tchaïkovski), Tom (Aboulker, Jérémie Fisher), Carcaval (Louis Crélier/Enki Bilal, La Citadelle de Verre), Filiberto (Rossini, Il Signor Bruschino, à Macao), Luna (Il Trovatore).

Il enseigne la phonétique pour chanteurs et le chant pour les pianistes chefs de chant à la HEM de Genève.

Pour Figaro si Figaro là, il a déjà joué Germond de Traviata, le Comte des Noces de Figaro, Sharpless de Madame Butterfly, Scarpia de Tosca et fut soliste de plusieurs concerts lyriques.

 


Elsie GRIFFITHS - Cheffe de choeur

Après des études de violoncelliste, Elsie Griffiths commence son cursus de chant au CNR de Poitiers auprès de M. Etcheverry. Ayant obtenu sa licence en musicologie et direction de choeur à l’Université de Poitiers, elle continue ses études à Paris où elle obtient ses 1er Prix de chant et de musique de chambre. Elsie Griffiths fait ses premiers pas sur scène avec Purcell, Mozart et de nombreux récitals de musique française accompagnée à la harpe. Elle commence son parcours d’enseignante en chant à l’école Polynote 75, Paris 11ème, et dirige plusieurs choeurs et ensemble vocaux.

En 2007, découvrant un répertoire plus récent, elle est invitée en résidence à Châtellerault pour monter son spectacle et sortir son 1er album «Notre premier rendez-vous» où s’accompagnant de son violoncelle elle rend hommage à de nombreuses chanteuses des années 30 sous le nom d’Elsie Douce.

Elle enseigne le chant et dirige plusieurs choeurs à Poitiers et crée son école de chant à Châtellerault, où elle organise régulièrement des stages de découverte de la voix. Son public est très étendu car elle travaille aussi bien avec des enfants, des ados, des rappeurs, des adultes, et anime aussi des ateliers en maison de retraite. En 2010, elle fonde avec Faustine Roda (comédienne) Confitures et Cie, avec laquelle elle crée des spectacles pour enfants sourds et entendants (Poucette et Tantor), pour lesquels elle compose les musiques au violoncelle.

A partir de 2012, elle passe trois ans dans l’Education Nationale, en tant que professeur d’éducation musicale. Elle collabore depuis 2011 avec Figaro Si Figaro Là sur plusieurs productions en tant qu’assistante chef de chœur. Elle intègre le collectif «La coopérative du son» avec lequel elle crée de nouveaux spectacles intégrant la musique, l’image, la vidéo… Depuis septembre 2015 elle prend en charge les chœurs d’enfants et d’adultes de l’école Efice de Figaro Si Figaro Là.

 

Thomas FLAHAUW – Baryton, chef de choeur

Thomas Flahauw a débuté la musique par le saxophone avant de se tourner vers le chant après l’obtention d’un bac littéraire option musique. Il s’est perfectionné au conservatoire de Lille dans différent domaine : Direction de chœur, Histoire de la musique, Analyse, Ecriture et Chant (DEM en 2003 dans la classe d’A. My). Il a continué d’approfondir ses compétences en chant avec M. Ferrer, P. Courtis, N. Takahashi et S. François. Membre du chœur de l’Opéra de Lille, il est amené aussi à travailler dans les chœurs des Opéras de Rouen en collaboration avec l’ensemble « Accentus », Limoges, Dijon, Tourcoing ou encore Reims mais aussi avec des ensembles de musique ancienne tel que Akadêmia dir. F. Lasserre. Sur scène, il a interprété les rôles de Nourabad dans Les pêcheurs de Perles  et Escamillo dans Carmen de Bizet, Jean dans Les noces de Jeannette de Massé, Ben dans Le Téléphone de Menotti, Nilakantha dans Lakmé de Delibes, le Fauteuil et l’Arbre dans L’enfant et les sortilèges de Ravel, Don Alfonso dans Cosi fan Tutte de Mozart, Et dernièrement le rôle de Mercutio dans Roméo et Juliette de Gounod ou encore en tant qu’Officier d’état civil dans Madama Butterfly de Puccini sur la scène de l’Opéra de Lille. Il chante régulièrement sous la direction de F.X. Roth, A. Bloch, A. Von Beek, N. Chalvin, E. Haïm ou encore R. Rizzi Brignoli, L. Equilbey et intervient dans des œuvres sacrées telles le Requiem de Faure ou celui de Victoria, Les 7 dernières paroles du Christ de Franck ou encore de MacMillan. Il est actuellement le directeur musical de l’Ensemble Vocal « La Cantarella » dans le Pas-de-Calais et Cofondateur du Chœur de Chambre Septentrion, chœur professionnel en Hauts-de-France. Il intervient régulièrement auprès de publics défavorisés et/ou empêchés avec la compagnie Les Concerts de Poche.

 Thomas Malet - metteur en scène et chef de chant

D’origine franco-iranienne et issu d’une famille de musiciens et d’artistes, Thomas Malet cultive la transversalité entre les styles et les aventures artistiques. Pianiste, claveciniste, compositeur, improvisateur, metteur en scène et pédagogue, formé au CNSM de Paris, en Italie (Academia Chigiana) et en Belgique (CRM de Mons), sa curiosité et son appétit de découverte forment la base de son engagement artistique.
Élève de Claude Helffer durant cinq ans, il a pu découvrir à ses côtés une approche musicale approfondie mêlée à un profond intérêt pour toute forme d’expression artistique et une attirance toute particulière pour les domaines de création contemporaine.
Son goût de la transmission et du partage l’a amené à se produire dans de nombreux projets en Italie (Rome, Academia Chigiana à Sienne) ainsi qu’à Lyon, Paris, Londres, en Allemagne, en Algérie ou en Ukraine.
Titulaire du DE d’accompagnateur instrumental et vocal depuis 2006 et professeur d’enseignement artistique depuis 2015, Thomas Malet est actuellement professeur au sein du conservatoire de Dunkerque.
Ses activités de pianiste et de chef de chant l’ont amené à travailler avec des institutions comme la maîtrise et le chœur de Radio-France, le Grand Théâtre de Reims ou l’ARCAL et à enseigner à la Schola Cantorum en tant que chef de chant de la classe de Nathalie Spinosi. Il collabore régulièrement avec des artistes reconnus et son travail de metteur en scène s’est exprimé dans plusieurs oeuvres lyriques ces dernières années comme Le Téléphone de Menotti, le Tzarévitch de Franz Lehar ou Don Giovanni de Mozart.
Thomas Malet est co-directeur de la compagnie Lyric&co depuis 2022 au côté de son
partenaire et ami Yves Vandenbussche.
Compositeur de nombreuses oeuvres musicales crées en France et en Belgique, ses démarches d’écriture se concentrent essentiellement sur la voix et la musique de chambre dans une recherche constante de créativité et de liberté.



Eric SPROGIS – Arrangement musicaux et direction

Après des études de trompette, de piano, de violoncelle et d’écriture, il obtient les prix d’harmonie, de contrepoint et de fugue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et étudie la direction d’orchestre avec Louis Fourestier. Titulaire du CA de directeur de conservatoire, il a exercé des fonctions d’enseignement et de direction dans l’Education Nationale, en conservatoire et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

En 1984, Maurice Fleuret, Directeur de la Musique et de la Danse, le charge, avec le compositeur Henri Pousseur, de mettre en place l’Institut de Pédagogie Musicale et Chorégraphique (Paris-La Villette) qu’il dirige jusqu’en 1986 avant d’être nommé directeur du CNR de Poitiers (jusqu’en 2007). Il fut ensuite, jusqu’en 2010 Responsable de l’Enseignement Artistique au Conseil Régional du Poitou-Charentes. Il consacre désormais ses activités à la direction d’orchestre, à la composition et à des actions de formation ainsi que de consultant en matière d’enseignement artistique auprès de collectivités territoriales.

Comme chef d’orchestre, il a dirigé la plupart des grands ouvrages lyriques (plusieurs centaines). Il a assuré de nombreux concerts symphoniques en France et à l’étranger (Pays-Bas, Portugal, Russie, Bulgarie, Macédoine, Danemark, Maroc) notamment avec des orchestres comme l’Orchestre Poitou-Charentes, l’orchestre Colonne, l’orchestre de Belfort, l’orchestre de Iaroslav (Russie), l’orchestre de la Radio Nationale du Danemark... Il est, depuis 2010, directeur musical des productions de Figaro Si Figaro Là et consacre également une large partie de ses activités à la création contemporaine.

Comme compositeur, il a écrit plus 120 œuvres instrumentales et vocales. Il est par ailleurs l’auteur de divers ouvrages et articles sur la musique et sa pédagogie.

Son opéra, « Mer Noire», à partir du roman éponyme de César Fauxbras, fut créé en 2018 à Calais et à Dunkerque.

Il est par ailleurs l’auteur d’une quinzaine d’arrangements et d’adaptations d’ouvrages lyriques en « format de chambre ».

 


ENSEMBLE INSTRUMENTAL FIGARO SI FIGARO LA 

Composé des solistes de l’orchestre d’opéra de Figaro si, Figaro là, c’est un ensemble à géométrie variable permettant aux productions lyriques de jouer dans des lieux variés qui ne disposent pas nécessairement de salles dédiées à l’art lyrique. Il a par exemple effectué une tournée au Maroc en janvier 2018 avec une transcription de la 4ème symphonie de Gustav Mahler.

Pour La Traviata, l’ensemble est composé de 2 violons, 2 altos, 1 violoncelle, 1 contrebasse, 1 harpe, 1 hautbois, 1 clarinette, 2 trompettes, 1 percussionniste

28 janv. 2023

Les beaux dimanches de Résonances de Gartempe : "Emotion romantique" - 5 février à Montmorillon

 

RESONANCES DE GARTEMPE

Les beaux dimanches

« Emotion romantique »

Lisa Chaïb-Auriol (soprano), Ann Lepage (clarinette), Gaspard Thomas (piano)

Dimanche 5 février à 16h

Espace Gartempe – Montmorillon

Beethoven, Schumann, Schubert et Spohr au programme du concert du 5 février avec les magnifiques Lisa Chaïb-Auriol, Ann Lepage et Gaspard Thomas.


Le Romantisme allemand a mené à leur plus grand degré d’expression trois genres musicaux qui, aujourd’hui encore, restent une caractéristique majeure du 19ème siècle.

La musique pour piano, instrument auquel la plupart des grands compositeurs de ce siècle dédièrent des œuvres majeures, de Beethoven à Liszt, en passant par Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms ou Chopin.

Le Lied et son lien étroit entre la poésie et la musique. Chez Schubert, l’art du Lied va atteindre les sommets du perfectionnement et du raffinement. Chez Schumann, ce seront les thèmes des tourments et de l’amour, celui pour sa jeune épouse Clara et pour laquelle il composa quelques-unes de ses plus belles œuvres.

Enfin la musique de chambre se déploiera dans sa forme « historique » comme le quatuor à cordes mais aussi en explorant d’autres formations, comme celles avec la clarinette. Des compositeurs comme Weber, Schubert, Spohr, Brahms ou Schumann contribuèrent ainsi à donner à cet instrument une place éminente dans le répertoire romantique.

C’est à ce répertoire que sera consacré le concert exceptionnel que Résonances de Gartempe propose le 5 février prochain à Montmorillon.

 

Programme

 

v  Deutsche Lieder, Op.103 de Louis Spohr (1784-1859)

    Pour soprano, clarinette et piano

Adulé et célébré de son vivant, Spohr est l'un des maillons entre le style classique et le romantisme. Très fécond, doué et habile dans tous les domaines. Il cultiva une tendance aux expérimentations de combinaisons rares d'instruments comme avec ses lieder avec clarinette dans lesquels nous pouvons apprécier la richesse émotionnelle et l'infaillible qualité technique de cette musique pleine de charme et d’invention mélodique.

Les « Deutsche Lieder » pour soprano, clarinette et piano, présentent la même combinaison que « Le Pâtre sur le Rocher » de Schubert », dans la même atmosphère pastorale et lyrique.

 v  Sonate pour piano Appassionata de Ludwig van Beethoven (1770-1827) – 1er mouvement

La Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57, dite l’Appassionata, a été composée entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick, ami et admirateur du musicien. Elle fait partie, avec la Waldstein et Les Adieux, des trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

Beethoven la considérait comme sa sonate la plus impétueuse avant sa vingt-neuvième, l'Hammerklavier.

 v  Widmung de Robert Schumann (1810-1856)

Pour soprano et piano -Poème de Friedrich Rückert

 Composée en 1840, Widmung (« dédicace ») est d’une 'écriture musicale passionnée d’expression des sentiments les plus sincères. Elle est dédiée à Clara Wieck, le grand amour de Schumann qu’il épousera par la suite.

 v Troisième impromptu D899 pour piano de Franz Schubert (1797-1828)

Les « Impromptus » D899 furent composés en 1827 et nous livrent une sorte de quintessence de l’art de Schubert dans le domaine pianistique. Dans cette forme libre de toute contrainte, le musicien semble avoir trouvé le cadre idéal à l’expression de son génie naturel, celui qui fait tant merveille dans l’univers du Lied. D’où, peut-être, la magie singulière de ces Impromptus : à peine les a-t-on entendues qu’on a envie de les élire pour l’île déserte.

 v Gretchen am Spinnrade (Marguerite au rouet) Lied de Franz Schubert (1797-1828)

Pour soprano et piano

Composé en 1814 sur un poème tiré de la première partie du Faust de Goethe. Schubert en a suivi le texte ligne à ligne : Marguerite a été séduite par Faust mais celui-ci la délaisse, elle est seule, elle file la laine, aspire à son retour et ses baisers lui manquent : Ach, sein Kuss ! (« Ah ! son baiser »). Par sa musique, Schubert ajoute une dimension de douceur meurtrie au poème de Goethe. Désormais tout est dit : le passé innocent de Marguerite, son exaltation présente, son avenir désespéré.

 v Fantasiestücke, Op.73 de Robert Schumann (1810-1856)

Pour clarinette et piano

Les Fantasiestücke pour clarinette et piano, opus 73, ont été écrites en 1849 à Dresde.

On a peine à croire dans quel environnement ces pièces ont vu le jour : en 1849, Dresde est affectée par de graves troubles politiques, qui contraignent finalement Schumann et Clara à se réfugier à la campagne. Rien de tout cela ne transparaît dans la musique, le caractère idyllique de ces trois mouvements évoquant plutôt l'aspiration à l'harmonie et à la paix de la vie privée.

 v  Quatrième impromptu D899 pour piano de Franz Schubert (1797-1828)

 v Le Pâtre sur le rocher de Franz Schubert (1797-1828)

Pour soprano, clarinette et piano

Le pâtre sur le rocher est un célèbre lied-poème chanté par une voix, pour soprano, clarinette, et piano d'après deux poèmes romantiques de Wilhelm Müller et un poème de Karl August Varnhagen von Ense. Cette œuvre de 1828 est son avant dernière composition du dernier mois de sa vie, publiée à titre posthume un an après sa disparition prématurée à l’âge de 31 ans.

Le titre fait référence aux bergers des Préalpes de Haute-Autriche, dans son Autriche natale. Le lied comprend trois sections, inspirées des ioules de chants montagnards folkloriques autrichiens, qui mettent la soprano à rude épreuve.

INTERPRETES

 

Lisa CHAÏB-AURIOL, soprano

Ann LEPAGE, clarinette



Gaspard THOMAS, piano


  Dimanche 5 février – 16h - Espace Gartempe de Montmorillon

 Tarifs : 18€ - tarifs réduits 10€ - gratuit pour les moins de 12 ans.

 Réservations :

https://my.weezevent.com/le-patre-sur-le-rocher-de-schubert-et-pieces-romantiques-de-chopin-et-schubert