23 juil. 2014

Article de Presse





Il reste encore des places pour les 2 représentations, à réserver sans tarder auprès de l'OTSI de Montmorillon au  05 49 91 11 96 ou via le réseau FNAC (Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché www.fnac.com - www.carrefour.fr - www.francebillet.com 0 892 68 36 22 (0,34€/min))



Article de presse : Quand les chants des enfants s'unissent


"Ils ont entre 10 et 17 ans et viennent d'ici et d'ailleurs. Voilà maintenant des jours, souvent sous la chaleur d'un chapiteau, qu'ils répètent sous la direction du chef de chant, Daniel de Coudenhove. Tout doit être parfait le jour J. Chaque note doit être la plus juste possible. Dix-huit enfants et adolescents de l'Académie lyrique offriront leur voix aux spectateurs d'Au fil des notes lors de quatre concerts gratuits totalement différents.

Éric Sprogis, directeur artistique d'Au fil des notes, ne tarit pas d'éloges sur celle qu'il appelle sa « colonie de vacances artistiques ». Encore « en apprentissage », les jeunes élèves de Daniel de Coudenhove livreront, du 26 au 30 juillet, « une prestation théâtrale et musicale très approfondie », promet Éric Sprogis. De jeunes artistes - « qui viennent de la région et d'ailleurs » - et que Daniel de Coudenhove « sait sublimer ».

" Comme si c'était des adultes "
Il faut dire que le chef de chant est une pointure en la matière. Il a, depuis le début de sa carrière, parcouru l'Europe en quête des meilleures techniques d'apprentissage. Et a longtemps travaillé avec les Petits chanteurs de Vienne, l'un des plus anciens et prestigieux chœurs d'enfants fondé en 1498. Sa technique pour tirer le meilleur des enfants : « S'adresser à eux comme si c'était des adultes. » Et puis, « faire de la musique directement au plus haut niveau. » On ne demande qu'à vibrer."

Article à retrouver sur La Nouvelle République.fr 

Au Fil des Notes... de l'opérette romantique

IIIème édition du Festival de la Communauté de Communes du Montmorillon.
Premier concert ce samedi à Pressac, à 18h sur le thème « Paris lyrique, pari comique »
Ce concert est précédé d'une visite du patrimoine, RDV à 16h30 devant l'église Saint-Just.



 Retrouvez ici tous les détails !


22 juil. 2014

Succès au rendez-vous pour la première !

Vous étiez nombreux à assister à la première représentation des Cloches de Corneville et à applaudir l'ensemble de la troupe au tomber de rideau. Merci !


Retrouvez ici l'article résumant cette belle soirée d'opéra.

Prochaines dates : jeudi 24 et vendredi 25 à Poitiers, il est encore temps de réserver vos places !


21 juil. 2014

Portrait : Daniel de Coudenhove, chef de choeur

Cette année 18 jeunes apprentis chanteuses et chanteurs ont intégré l'Académie Lyrique Figaro.
Ils sont encadrés par Daniel de Coudenhove, dont le portrait est à découvrir dans l'article ci-dessous et sur La Nouvelle République.fr


Billetterie - spectacle de Montmorillon

La première, c'est ce soir !
Pour les retardataires il est toujours possible de réserver des places auprès de l'OTSI de Montmorillon au 05.49.91.11.96 ou de prendre des places à partir de 19h00 au stand "vente de billets" installé sous le chapiteau-opéra.


Rencontre avec Mathieu MUGLIONI, ténor






Rencontre avec Mathieu Muglioni, ténor 
(Grenicheux)

 
Mathieu Muglioni dans Orphée aux enfers à l’Opéra de Bordeaux – 2013

Figaro si, Figaro là : Mathieu, votre répertoire de ténor lyrique vous amène à interpréter aussi bien des ouvrages des grands opéras français ou italiens en passant par Mozart ou Offenbach. Cet été vous interprèterez le rôle de Grenicheux dans notre production des Cloches de Corneville.  Dans quel esprit aborde-t-on aujourd’hui cette œuvre qui connut un immense succès populaire dans les théâtres, même si on la rencontre un peu moins sur les scènes d’aujourd’hui ?


Mathieu Muglioni : Dans le même état d’esprit que pour tout ouvrage que je dois chanter, si ce n’est que le rôle de Grenicheux est plus léger que le rôle de Roméo par exemple. J’essaie de bien me préparer. Je m’appuie avant tout sur la partition qui est la seule trace que nous a laissée le compositeur. Ensuite, j’essaie de réfléchir à la manière de rendre moderne cet ouvrage qui date de plus d’un siècle. Faire en sorte qu’il parle aux spectateurs d’aujourd’hui, jeunes ou moins jeunes.


FSFL : Quelles sont les difficultés ou les spécificités de ce rôle ?

MM : Il n’y a pas de difficultés réellement spécifiques  au rôle, si ce n’est que Grenicheux est un personnage simple, et que comme chez Mozart, la simplicité est toujours délicate à jouer au théâtre.

FSFL : Les productions lyriques de Figaro si, Figaro là, ont comme caractéristiques d’être montées sous un chapiteau de cirque itinérant. C’est la première fois que vous ferez partie de la troupe de Figaro et n’avez donc pas pu encore expérimenter ces conditions. Cependant, que pensez-vous de cette option ?

MM : J’attends de découvrir le chapiteau, justement. C’est un lieu nouveau pour moi, et c’est toujours excitant de travailler dans des conditions « extraordinaires », qui ouvrent des possibilités scéniques différentes des scènes habituelles.

FSFL : L’art lyrique est souvent considéré comme une forme de culture « élitiste ». Qu’en pensez-vous et à quelles conditions peut-il devenir ou redevenir populaire ? Que diriez-vous à quelqu’un qui hésiterait à venir assister à l’une de nos représentations ?

MM : L’art lyrique a toujours été un art populaire. Le problème aujourd’hui est plus un problème d’image que de fond. J’ai rencontré beaucoup de gens qui pensent que pour aller à l’opéra il faut s’habiller, qu’il faut être riche, ce qui n’est bien évidemment pas le cas. Ces mêmes personnes n’hésitent pas à payer au prix fort des places pour un concert de variétés qui ne sont pas moins chères que des places d’opéra. En ce qui concerne l’opérette, le problème est la manière de monter les ouvrages. Nous avons tout un répertoire passionnant, similaire à Labiche ou Feydeau par exemple, mais les ouvrages continuent à être montés comme on pouvait voir du Feydeau ou du Labiche il y a trop longtemps. Or, Feydeau et Labiche ne sont plus joués comme ça, et je pense qu’il faudrait monter les opérettes de la même façon que le boulevard est monté aujourd’hui. Nous nous plaignons de la disparition de l’opérette dans les théâtres, mais nous comédiens et metteurs en scène en sommes les premiers responsables !

FSFL : Merci et à très bientôt dans notre chapiteau-opéra.